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Les 5 blessures essentielles.

Dernière mise à jour : 18 févr. 2021

Hello les déesses,


Cet article regroupe le descriptif des 5 blessures essentielles publiées sur ma page facebook tout au long de cette semaine.

Et vous trouverez la dernière blessure essentielle non abordée sur ma page en fin d'article.

Belle découverte de vous-même les déesses.




Humiliation :


Cette blessure se développe entre 1 et 3 ans, mais selon mon expérience je dirai même jusqu'à 6 ans, elle peut se réveiller. Elle est lien direct avec les 2 parents, qui instaurent une forme d'éducation et de cadre de vie castrateur. Jugement sur l'apparence, l'intelligence, la personnalité. L'enfant fait face à des critiques perpétuelles, et ressent l'humiliation, car justement les parents n'ont pas de limite à exprimer le négatif et à rabaisser l'enfant. L'enfant alors peut se sentir honteuse d'être ce qu'elle est, et refouler tout ce qui l'anime ou alors le cacher afin de s'assurer son espace de vie, d'assurer sa survie.

Comme chaque blessure, Humiliation est puissante, et provoque un renferment de l'enfant sur soi. Humiliation est axée sur les différences de l'enfant par rapport à la norme parentale. Les frustrations des parents sont souvent reportées sur l'enfant, créant ainsi un fardeau de mécanismes inconscients.

Il nait alors chez l'enfant en lien avec Humiliation, un sentiment d'être indigne d'être aimée, car selon l'enfant et sa perception de lui-même, cela ne correspond pas aux espoirs illusoires et frustrants de ses parents. ( rêves non accomplies, espoirs non réalisés, sentiment de vie ratée )

Cette blessure est en lien avec 2 chakras : Maṇipūra, plexus solaire : " je peux " et Svādhiṣṭhāna, le chakra sacré: " je ressens ".

Humiliation affecte la confiance avec soi, le ressenti, les émotions et les sentiments vis à vis de soi. Elle provoque chez l'enfant un besoin vital de sur-protection. Afin de se préserver de quelconque forme future d'humiliation.

L'enfant se met alors perpétré des " punitions" à se priver d'être ou de vivre, de croire, d'aimer, de s'aimer. C'est pour cela que l'on appelle la personnalité résultante : masochiste. Car il y a comme une peur de la souffrance liée à un attachement à cette dite souffrance. Ce qui pousse la personne atteinte par cette blessure, à vivre des scénarios qui conduisent vers la souffrance. Et c'est le serpent qui se mord la queue, la personne enchaine les cercles vicieux, les relations nocives. Et quand quelque chose de joli survient, cela ne compte que très peu dans le raisonnement personnel, voir pas du tout, car de toute façon aucune issue positive n'est envisagée.

Pour guérir de cette blessure, une solution : Déposer les armes et s'autoriser à être, à exprimer, à rayonner. C'est un apprentissage quotidien comme chaque guérison, on travaille alors sur la confiance avec soi, les émotions et les ressentis. Et on s'accorde une juste valeur, on remonte son estime de soi, et on découvre enfin l'amour de soi. En apprenant à dire non, en se respectant, en ayant foi en soi. Ainsi on se libère d'une forme de soumission, afin de se libérer de la honte d'être imparfaite.


" Je m'autorise, je me respecte, je suis digne à être, à aimer et à vivre. "




Abandon :


L'abandon est une blessure répandue. Elle est relié au chakra du coeur, Anāhata Aimer et être aimée. Et par crainte d'être seule, abandonnée, on peut être capable de tout. Et s'oublier, se sacrifier est généralement le mécanisme qui survient quand on souffre de la blessure d'abandon.

On est alors attiré par des personnes qui semblent fortes de caractère, on tend à construire des relations amoureuses avec des personnes dominantes. Des personnes qui reflètent notre besoin de se sentir en sécurité, qui dirigent, qui savent mener la danse. Car évidemment on s'oublie soi et on est plus apte à diriger sa vie, et à écouter son propre guide intérieure.

C'est une blessure émotionnelle, profonde liée à l'âme. La peur de la solitude devient tellement ancrée, que même entourée de milliers de personnes, le sentiment d'abandon est présent. Cette blessure nait entre 0 et 3ans pouvant aller jusqu'à 6ans, et en lien directe avec le parent de sexe opposé. L'enfant ressent alors ce manque de considération et d'intérêt du parent. Du coup, lorsque l'on souffre de cette blessure, on croise des personnes / relations qui ne durent pas.

Ce qui a tendance à renforcer les illusions suivantes :

- La conviction d'être là pour subir la vie. - La nécessité de s'apitoyer sur soi. - Se rendre coupable du malheur dans la vie. - Avoir envie de sauver tout le monde ( car on arrive pas à se sauver soi-même ) - Difficulté à en finir avec une relation même destructrice. ( on ne s'aime pas ) - Douter de sa valeur ( mauvaise estime de soi ) - Difficulté à accepter d'être aimé pour soi ( dans son imparfaite entièreté )

Quand on souffre d'abandon, on devient alors dépendant. Dépendant de l'autre, de son avis, de son regard, de son amour, on remet alors tout pouvoir décisionnaire dans les mains de l'autre. Bien sûr tous ces mécanismes sont inconscients car ils sont menés et instaurés par la souffrance elle-même.

Pour commencer à guérir, on se pardonne et on pardonne. Et on apprend à se reconnecter avec son véritable soi. Afin de révéler ce qui est en soi, caché par la peur et l'obscurité. Ce qu'on aime, ce qui fait vibrer, ce qui nous attire, ce qui nous apaise, nous fait nous sentir bien en soi. On accepte d'avoir suivi et répondu à cette blessure, le principal est la prise de conscience, et non le fait que l'on ignorait l'existence de ce mal être, et sa facilité à diriger notre vie.

On se concentre sur l'estime de soi : Quelle valeur je m'accorde ?


" J'accueille ici et maintenant l'enseignement de la vie, je suis ici dans le moment présent. Que l'abondance et la prospérité viennent jusqu'à moi. "




Injustice :


C'est une blessure qui se développe entre 4 et 6 ans, en lien direct avec le parent du même genre que l'enfant.

Ce qui est difficile pour une personne souffrant de cette blessure, c'est sa capacité à aimer sans exiger, sans conditions. Et à être aimée telle que la personne est. Quand on souffre de cette blessure, il est très difficile d'exprimer les émotions, et extrêmement compliqué de voir en soi, et d'être en confiance avec tout ce que l'on ressent. C'est pour cela qu'elle est lien avec Vishuddha, chakra de la communication et Ājñā, chakra du 6ème sens.

On hérite de cette blessure, car on l'apprend par mimétisme face au parent qui lui-même est dans l'incapacité d'exprimer ses propres émotions et à être dans le refoulement ou encore plus le déni du ressenti.

Évidemment, l'estime de soi est affecté, car il est difficile d'éprouver de la justesse vis à vis de soi quand on est dans une appréciation de soi erronée. Donc on dépose les armes contre soi et le reste du monde, on accepte de recentrer son plein pouvoir d'action sur soi, en commençant par s'apprécier imparfaite, et s'estimer justement. Arrêter de viser la perfection, en apportant de la chaleur dans sa vie, car la personne atteinte de cette blessure, développe une personnalité rigide. Exprimant distance, froideur, et cachant quelconque compassion.

Comment être compatissant envers le monde, si moi-même je ne le suis pas envers moi ?

On apprend que le plaisir est simple, et on apprend à en savourer chaque parcelle. Il est important d'apprendre à ne pas rester dans l'exigence, en acceptant d'être faillible et imparfaite. On revoit ses attentes, avec plus de justesse en remettant sa barre d'exigence à un niveau atteignable. Afin d'éviter toute frustration ou culpabilité si l'objectif n'est pas atteint.

Où est ma limite ?

On apprend à établir une communication avec soi juste, et on apprend à se voir avec justesse aussi, sans être son propre bourreau, mais en écoutant la voix de son coeur.


" Je m'accepte telle que je suis, imparfaite. Je m'aime inconditionnellement en m'accordant tempérance et douceur. "



Rejet :


Les personnes souffrant de cette blessure développent des personnalités dîtes fuyantes. Elles éprouvent alors énormément de difficultés à trouver leur place, et surtout à ressentir de la légitimité à être à sa place.

Tout est question de légitimité d'existence, comme si la personne se rejette elle-même. Le rejet est en lien avec le parent du même genre et se déclenche entre 0 et 6 ans. C'est une blessure qui révèle entre autre la question suivante :

Qui suis-je ? D'où l'énergie liée à Mūlādhāra, chakra racine.

Se fuir, fuir qui on est, notre corps, notre coeur et notre esprit. Cela est dû au sentiment d'exclusion au sein du cercle familiale.

Suis-je légitime d'exister alors que les miens me rejettent ?

Et si les miens me rejettent, à qui je ressemble ?

Est-ce que mon existence possède t'elle de la valeur ?

Les personnes qui souffrent de rejet, se sentent en insécurité permanente, doute d'elle-même, et préfèrent ne pas agir, pour se préserver de la souffrance. Elles sont dans la croyance illusoire, qu'elles ne méritent pas le bonheur, ni d'être aimées. Elles envisagent leur vie comme une punition et non comme une occasion de s'accomplir et de s'élever. Elles sont plus sujettes à se laisser envahir par la dépression, ou autres émotions issues de leurs peurs directes.

L'estime de soi est faible, fragilisé. Comment s'estimer justement et avec amour, quand on croit que l'on n'a pas de valeurs. Le mieux est de se détacher du regard de l'autre, et prendre conscience que l'on peut être aimée sans être parfaite.

Comment alors se libérer de ce sentiment de rejet ? En acceptant d'être qui on est. En comprenant que peu importe le positionnement de sa propre place, ce qui compte est que nous avons toutes notre juste place. En acceptant notre existence, comme une occasion de plus d'apprendre. Et pour cela on se re-connecte avec soi, avec ses émotions, et on cesse d'accorder trop de place à nos blessures et nos peurs.


" J'existe, je m'accorde de la valeur. Nulle est parfaite, je m'autorise à être aimée, et acceptée telle que je suis. Il n'existe ni mérite, ni punition, uniquement des leçons de vie. "


Trahison :


Cette blessure et non des moindres, pousse les personnes qui en souffrent à garder le contrôle.

Le contrôle sur leur vie, sur les événements possibles à venir. Pas de place pour l'imprévu, car lorsque l'on souffre de trahison, on devient cette personnalité dite contrôlante.

Cette blessure se développe entre 2 et 4 ans, et est en lien direct avec le parent de genre opposé.

Qu'il est terrible de se sentir trahie par les siens, alors pourquoi ne pas l'être par les autres ?

On développe une forme de paranoïa, qui met en garde avant d'agir.

De plus comme chaque blessure, elle déclenche des mécanismes inconscients et attirent vers soi, des relations où nous subirons la trahison. C'est ce qu'il y a de plus contradictoire et de paradoxale avec les blessures, est que l'on cherche à tout prix d'éviter de les ressentir, et on vit des relations qui les éveillent.

Trahison révèle la peur de l'engagement, car il subsiste dans le mental de la personne atteinte, cette croyance illusoire qu'un jour cela finira, alors à quoi bon commencer ?

Comment accorder notre confiance, puisque la notre fût trahie par un être aimé. La trahie perçoit cela comme une forme d'irrespect, une trahison de ses valeurs morales, et de l'immensité de son coeur.

Pour guérir de cette blessure, on apprivoise ses peurs et on se re-connecte à sa sensibilité. Il n'est pas question de faiblesse lorsque l'on est sensible mais de fragilité. Et cette fragilité est une force, un atout car elle établit une connexion subtile avec les énergies et les émotions.

On affirme ses besoins et on exprime ce qui pèse sur le coeur. Cela permettra d'établir dans la relation avec l'autre, un climat de confiance.

La personne souffrant de trahison s'éloigne alors de sa crainte à ne pas être intègre, en accord avec ses valeurs et principes moraux. Le besoin de tout contrôler s'apaise.

Et on s'ouvre alors à la compréhension de soi et de la vie. D'où la liaison avec le chakra coronal, Sahasrāra.

C'est en se concentrant sur les énergies supérieures, que l'on s'ouvre à la vie.


" Je suis en confiance avec moi, la vie et les autres. Je suis connectée à l'énergie amour, et laisse la voix du coeur s'exprimer. Je pose un regard objectif sur l'enseignement que je reçois. Je crois en moi et apprend à aimer tout mon être imparfait. "


En conclusion, les blessures essentielles sont à l'origine de nos mécanismes inconscients, et fait que nous les vivons dans nos relations. Nous subissons dans un premier temps nos blessures, jusqu'à que l'on prenne pleinement conscience de leur implication dans notre perception de nous-même et de la vie. Et là, nous devenons alors actrices de notre vie, et nous nous mettons en route sur notre chemin.

Souffrir de ces blessures de façon inconsciente, est humain et commun à nous toutes. Donc on ne se culpabilise pas parce que l'on a vécu ou attiré vers nous, des situations dirigées par nos blessures. Le principal à retenir est la prise de conscience actuelle, le moment présent. On se pardonne, on s'accepte, et on dépose les armes. Cessons de perpétrer toute forme de combat contre soi, comme nous avons pu le subir enfant. Que l'on se soit sentie trahie, rejetée, humiliée, abandonnée, ou en position d'injustice. Que l'on soit atteinte par une ou plusieurs blessures essentielles, on essaie de changer la position de notre perception de soi. Et pour cela on se re-connecte avec soi, avec ses vibrations, et on décortique un à un chaque obstacle, chaque peur, chaque blessure.

D'où le fait de travailler sur le développement personnel spirituel, on ouvre les points d'entrée énergétiques, tels les lotus colorés de notre Kundalini. On se recentre, on s'ancre, et on laisse au ressenti, à notre 6ème sens, sa place dirigeante qui lui revient.

On développe la maitrise, la connaissance et le compréhension de soi et des énergies.

C'est intense de travailler sur soi, mais n'est-ce pas une magnifique preuve d'amour envers soi, de se libérer et souhaiter guérir de sa souffrance ? Belle journée les déesses du Féminin Sacré.


Sois libre Sois toi Sois le Féminin Sacré.


 
 
 

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